Les mutilations génitales féminines font partie d’un
ensemble de pratiques nuisibles à la vie psychologique, physique, émotionnelle
et spirituelle de la femme et de la jeune fille.
Les MGF sont des pratiques qui consistent à couper le
clitoris et les organes génitaux externes d’une femme ou d’une jeune fille.
C’est un acte dangereux, nocif et totalement inutile.
A l’heure actuelle, on estime que plus de 200 millions de
jeunes filles et de femmes, victimes de MGF toujours en vie. Celles-ci sont pratiquées dans bien plus de 26 pays africains, une
partie de l’Asie et du Moyen orient. Et
se pratiquent généralement sur les jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15
ans. Elle touche environ 98% des jeunes filles en Somalie, 97% en Guinée, 93% à
Djibouti et 1% au Cameroun.
NB : Les MGF sont internationalement considérées comme
une violation des droits des jeunes filles et des femmes, des actes barbares et
criminels envers la vie des jeunes filles.
Les causes des mutilations génitales féminines :
La principale cause des MGF
se fonde dans la tradition existante des différentes communautés et les
croyances selon lesquelles, celle-ci permettrait d’assurer la fidélité
conjugale. Il faut aussi dire que l’excision est un moyen pour les hommes dans
ces communautés de contrôler la sexualité de leurs femmes.
Il existe plusieurs types de MGF :
1-
L’excision
C’est à la fois le clitoris, une partie ou tout le clitoris
et une partie ou toute la petite lèvre (lèvre intérieur) sont enlevées.
2-
L’incision
Le clitoris est enlevé, une partie ou toute la petite lèvre
est sectionnée et des incisions sont faites sur la grande lèvre (lèvre
extérieur) pour créer une surface rugueuse. Ces surfaces rugueuses sont soit
cousues ensemble, soit gardées en contact jusqu’à ce qu’elles adhèrent l’une à
l’autre comme une espèce de peau couvrant l’urètre et la plus grande partie de
l’ouverture vaginale.
Une petite ouverture (parfois à la dimension d’une allumette
ou la bordure charnue de l’auriculaire) est façonnée pour permettre
l’écoulement des urines et des menstruations. Cette catégorie représente 80 à
90% de pratiques de MGF.
3-
L’introcision
C’est une nouvelle catégorie qui englobe d’autres opérations
sur les organes génitaux externes avec l’introcision (sectionnement, perçage ou
l’incision du clitoris et/ ou de la lèvre, le raclage ou le sectionnement du
vagin, l(introduction de substances et d’herbes corrosives dans le vagin ou de
pratiques similaires.
CONSEQUENCES DES MGF :
·
Traumatisme à vie des victimes,
·
Formation de tissus chéloïdes ou de kystes
autour de la plaie causant ainsi des douleurs, des incontingences urinaires (on
ne retient plus ses urines),
·
Apparition de fistules vésico-vaginales
(communication entre la vessie et le vagin) ou recto vaginales (communication
entre l’anus et le vagin). Ces fistules occasionnent une perte constance
d’urine ou de matières fécales),
·
Difficultés d’accouchements
Il faut absolument dénoncer avec nos dernières énergies et
cesser ces pratiques d’une époque lointaine qui continuent de violer les droits humains de la jeune
fille.
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